J’ai (en 2007) pas mal travaillé sur les orques des Lofoten, en Norvège, avec – comme d’habitude – le photographe Alen Méaulle (et nous sommes plus tard repartis aux Vesteralen, juste au-dessus, pour traquer le skrei !). Notre article Sa Majesté l’Orque est paru dans Voyageur, un esprit d’alleurs (numéro 3, septembre 2007), notre article Pour quelques épaulards de plus dans Thalassa (numéro 6, mars-avril 2007) et notre article Les orques des Lofoten n’est jamais sorti dans 30 Millions d’amis, qui a reporté moult fois sa parution …
Tiens : un orque ou une orque ?
D’après le dictionnaire, c’est « une orque », mais on utilise plutôt « un orque », y compris dans des publications scientifiques, ce que confirme le Petit Robert (pour éviter le problème, on peut aussi dire un épaulard). Le féminin entretient l’idée que l’orque est une baleine, alors que l’orque est plutôt un gros dauphin. L’ambiguïté provient aussi de l’anglais, où « orque » se dit « killer whales », souvent traduit, à tort par « baleine tueuse », alors que « killer whales » signifie « tueur de baleine » : les orques de Californie, bien plus gros que ceux de Norvège, s’attaquent aux baleineaux dont ils ne dévorent que les lèvres …
Le titres Sa Majesté des Orques est inspiré du roman Sa Majesté des Mouches (Lord of the Flies), de William Golding (1954), et du film éponyme de Peter Brook (1965).